vendredi, novembre 10, 2006

Après Vanessa, c'est au tour de Thomas de gouter à la maladie de l'étranger

Au Mexique, il faut prendre en considération que nos estomacs d'européens ne peuvent pas tout le temps supporter la combinaison de tacos super gras, piment, sel, citron, bière. Je n'avais pas encore compris. Il se trouve que j'ai un peu trop forcé sur cette combinaison, notamment sur le piment. Du coup, j'ai attrapé ce que certains mexicains appellent la maladie de l'étranger. Pour faire simple c'est la tourista mexicaine. Le problème c'est que la maladie de l'étranger est plus forte que les faibles médicaments français de type smecta et autre arestal. Ce "petit" dérangement m'est arrivé pendant notre week-end sur les côtes du Pacifique à Zihuatanejo. Je suis donc allé voir le docteur local, le docteur Jimenez. Aller chez un docteur mexicain reflète bien le pays. On doit tout d'abord attendre les médecins très peu visités, qui se reposent sur leurs hamacs. L'hygiène dans le cabinet est ensuite assez simpliste... Ensuite le médecin rigole pendant deux bonnes minutes sur le fait que vous avez attrapé la tourista. Puis commence l'interrogatoire: le médecin cherche à savoir si vous êtes un gringo (américain) ou pas et qu'est-ce que vous faites au Mexique. Et enfin commence la consultation. Après avoir fait du tamtam sur votre ventre et avoir déclaré que le ventre en question était un orchestre symphonique, il vous administre la dose d''antibio nécessaires. Ensuite, il faut toute une négociation pour obtenir une facture pour les remboursements. Ici les médecins sont des prestataires de service et leur niveau de vie n'a rien à voir avec leurs homologues français. On peut donc vite comprendre que les personnes de classe pauvre ont rarement accès à ce genre de services de santé. Merci la sécu en France.