On avait entendu parler très vaguement de ce campement situé dans la jungle lacandone et tenue par des indiens lancandons. On était vraiment intéressé par ce site situé à 40 km du Guatemala. Les deux guides que nous avions avec nous (le guide du routard et lonely planet) ne parlait pas du tout de cette zone de la forêt, nous avons donc du nous renseigner sur internet et on avait eu également une petite brochure. Nous sommes partis dans un minibus-colectivo sacs sur le toit du combi wolswagen direction le campement. Après avoir roulé 2h30 vers la frontière du Guatemala et après avoir passé 3 barrages militaires, nous sommes arrivés au campement (très bien tenu d’ailleurs) qui était pratiquement désert. Nous avons eu une cabane en bois sans porte noyée dans la jungle et à quelques mètres d’une rivière. L’ambiance était géniale. Nous étions dans la jungle sans croiser personne sauf au moment des repas. Le campement est tenu par les indiens lacandons qui ne sont plus que 800 aujourd’hui et qui sont sortis de la forêt il y a plus de 25 ans maintenant. Leur langue est le maya et les gens parlent très mal l’espagnol. Ils sont habillés avec de longues tuniques blanches ou de couleurs et ont une chevelure frangée. Ils se ressemblent tous, ou alors c'est nous qui ne voyons pas bien leurs différences.
L’après-midi on a été visité le site archéologique de Bonampak, où il y a des peintures datant de mayas et de leurs guerres qui datent de 750. Du haut de la pyramide de Bonampak on a pu admirer la jungle lacandone et surtout entendre les singes hurleurs (ce sont des singes qui hurlent comme des éléphants).
Le soir, retour au campement, le soleil tombe à 5 h 30 de l’après-midi, les gens dînent à 5h45 et se couchent à 6 h 30 dans la nuit. Heureusement qu’on avait une petite lampe maglite pour nous éclairer car dans le campement, il n’y a aucune lumière, on ne voit rien le soir, et la cabane est perdue dans la jungle. C’était donc un peu la mission au début pour se retrouver. Vanessa a même cru apercevoir un jaguar dans la nuit. En fait c’était un chien.
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