Vanessa y Thomas en México

lundi, janvier 29, 2007

JOUR 27 : Retour sur Mexico – Pinotepa – Acapulco – Mexico Distrito Federal



A Pinotepa, personne n’a pu nous aider. Les deux employés étaient totalement incompétents, n’avaient pas les numéros d’urgence ou de la centrale. Bref, malgré tous les coups de pression des voyageurs, personne ne pouvait nous aider et on a dormi par terre jusqu’à 5 heures du matin. Un nouveau chauffeur est finalement arrivé à 5 heures pour nous amener dans un bus complètement pourri jusqu’à Acapulco (d’ailleurs personne n’avait demander d’aller à Acapulco). Arrivée à Acapulco à 11 heures du matin. On a du rechanger de bus à Acapulco et on est finalement arrivé à Mexico à Mexico à 18 heures au lieu de 8 heures du matin. Après avoir protesté auprès de la compagnie sur l’incapacité notoire des chauffeurs et des opérateurs de Pinotepa, la compagnie nous a remboursé 50 % du ticket.

JOUR 26 : État du Oaxaca – Zipolite, retour sur Puerto Escondido puis sur Mexico…



On a passé la matinée à Zipolite. Petit footing les pieds dans l’eau au lever du soleil sur la plage, entre les nudistes, puis dernière baignade dans les eaux chaudes et agitées du pacifique.

On a ensuite pris un colectivo pour revenir à Puerto Escondido. On a fait juste une petite halte à Mazunte pour aller voir le centre de reproduction des tortues de mer du Mexique, immenses.

De retour à Puerto, on a pris le bus pour Mexico. C’est le début de la galère du retour. On était sensé faire 13 heures de bus et arriver le lendemain à 8 heures du matin sur Mexico. Le chauffeur roulait comme un malade et n’a pas vu un tope (dos d’âne à la mexicaine). Le car a sauté et les voyageurs aussi. Le car n’a jamais redémarré. On s’est retrouvé à 23 heures en panne sur une route paumée du Oaxaca. Au bout d’une demi-heure, voyant qu’il ne pourrait pas repartir, le chauffeur a décidé de nous évacuer et d’attendre que d’autres bus passent pour nous amener à la gare de bus la plus proche. Il préférait nous évacuer vite puisqu’il y avait des risques de se faire attaquer sur la route dans l’état de Oaxaca. On a jamais revu le chauffeur. On s’est ensuite retrouvé dans un bus qui passait par là, complet. On a voyagé debout pendant une heure et on s’est tous retrouvé dans une toute petite station de bus perdue dans le Oaxaca, Pinotepa. Et là a réellement commencé la galère.

JOUR 25 : État du Oaxaca – Mazunte, San Agustinillo






On est partis tôt de Zipolite pour aller sur les plages de Mazunte et San Agustinillo. Mazunte est un village situé tout au fond d’une baie, très tranquille. Ensuite, on est allé à San Agustinillo, dont les plages ressemblent à Zipolite mais en beaucoup plus désert. Le soir retour à Zipolite pour la dernière soirée du voyage. On s’est fait un dernier petit repas sympa avec cocktails locaux face à la mer.

JOUR 24 : État du Oaxaca – Zipolite






1er janvier 2007. Après avoir un peu récupéré de la soirée de la veille, on est parti vers midi pour Zipolite, une plage bien plus calme que Puerto, toujours dans le Oaxaca. La route en colectivo qui va de Puerto à Zipolite est magnifique. Après 3 heures de trajet, on est arrivé enfin à Zipolite et on a pris une posada pour dormir sur les conseils du chauffeur. On n’a pas été déçu. La posada était au bord de la plage, pas chère, et comportait même un restau sympa. Zipolite est beaucoup plus sauvage que Puerto. L’ambiance de Zipolite est assez particulière. C’est l’un des endroits les plus tolérants du Mexique. On y voit sans complexe des nudistes, des homos, des disciples zen, des noctambules, des hippies, les frères cachés de Bob Marley et les adeptes des chamanistes. Bref, population assez hétéroclite mais qui crée une ambiance tranquille. Zipolite a une mer particulièrement dangereuse. Les habitants ne s’y baignent pas et on l’appelle la plage des morts. Les vagues et les courants sont très forts. Et effectivement, on a assisté à plusieurs sauvetages en direct live. Thomas espérait voir apparaître à tout moment Pamela Anderson...

Le soir, superbe coucher de soleil entre la mer et les rochers de Zipolite. C’est souvent à ce moment là que se réveille certains hippies qui se mettent à danser devant le soleil sous l’effet de produits officiellement non autorisés.

JOUR 23 : État du Oaxaca – Puerto Escondido





31 décembre. Encore une super journée à buller sur la plage. On s’est posé sur des transats toute la journée, à ne rien faire, mais vraiment rien… Ah si, à bronzer. Pour le nouvel, on a rejoint une française de notre université de Mexico et on est allé dans une boîte en plein air sur la plage. Pour les mexicains, le nouvel an est une fête comme les autres et ils la passent souvent en famille. La boîte était assez sympa : entrée gratuite, musique répétitive, bière pas chère, et c’est toujours sympa de danser les pieds nus dans le sable et en débardeur un soir de nouvel an.

JOUR 22 : État du Oaxaca – Puerto Escondido






Arrivée à Puerto le matin tôt, il a fallu chercher une auberge. Pas facile pour un 30 décembre. Après deux heures de galère, on a finalement opté pour un dortoir avec deux norvégiens, pas très bavards d’ailleurs. L’un des norvégiens a passé son temps à dormir même le 31 au soir… Après avoir déposé les affaires, on a enfin pu se reposer du voyage sur la plage Zicatela, qui est le pipeline du Mexique, endroit rêvé pour les surfeurs. Le programme de la journée fut très simple : plage, mer, sieste, corona avec sel et citron, et poisson à la plancha. En fin de journée, au moment du coucher du soleil, on a pris deux chevaux pendant une heure pour se balader au bord de l’eau. Sympa.

JOUR 21 : Transport Villahermosa – San Cristobal – Puerto Escondido


Encore une journée de transport pour rejoindre le Pacifique. Encore que du bus… Enfin, la route nous a semblé très longue cette fois ci, puisque certains passagers ont vomi pendant tout le voyage… Petite halte à San Cristobal pour manger dans un bon petit restau avant de repartir en voyage de nuit pour le Oaxaca.

JOUR 20 : Transport Tulum – Chetumal – Villahermosa


Ca y est, on quitte un peu prématurément les Caraïbes à cause des mauvaises prévisions météo et on commence la galère des transports pour rejoindre les plages du Oaxaca situées sur le Pacifique. Donc rien d’intéressant à part avoir regardé pour la troisième fois dans le bus le même film chinois « La casa de los cuchillos – La maison des couteaux ». On est arrivé à Villahermosa qui n’a rien de beau vers 23 heures. On a passé la nuit dans un motel miteux.

JOUR 19 : État du Quintana Roo – Tulum






L’une des choses les plus belles qu’on ait fait dans le voyage. On a quitté les nuages de Cancun pour se diriger vers la côte sud des Caraïbes, à Tulum. Là, il y avait le soleil. L’eau était turquoise au pas possible, il faisait chaud.

Dès qu’on est arrivé on a réservé nos billets de bus pour l’état de Oaxaca où on allait passer la fin du voyage. De grosses galères car pratiquement tout était complet et étant donné qu’on voulait voyager en réduction 50 % étudiant, les possibilités se faisaient réduites.

Une fois les galères de bus réglées, on a pu se diriger vers la côte turquoise à la recherche d’une cabana sur la plage. Car à Tulum, les hôtels sont des cabanas sur la plage. Tout était complet, hyper cher. En même temps, vu le paradis que c’est et l’époque on peut comprendre.

Après avoir marché sur la plage avec les gros sacs à chercher un lieu pour dormir on s’est finalement décidé à dormir dans une tente au bord de la plage paradisiaque, juste une nuit, vu le prix de la tente…

On est ensuite parti visiter les ruines de Tulum, situées sur des falaises au bord de l’eau turquoise des Caraïbes. Pour résumer, ça tue tout. Le spectacle des ruines au bord de l’eau est impressionnant.

On a ensuite profité de la plage en fin de journée pour finalement dormir au bord de l’eau, en attendant le lendemain…

JOUR 18 : État du Quintana Roo – Isla Mujeres






Beau temps le matin, mais encore des vents frais, et l’après midi des nuages. « On a les boules » : pour une fois qu’on avait l’occasion de faire les plages des Caraïbes. Heureusement qu’on en avait déjà pris plein les yeux à Isla Holbox. Toute la fin du voyage devait se faire sur la côte des Caraïbes mais on a vite consulté les prévisions météo qui indiquaient du sale temps pour la fin de l’année et la fête du Nouvel An et pour les premiers jours de l’année. On a donc décidé de raccourcir la période sur les Caraïbes (on découvrera ça plus en profondeur plus tard, quien sabe…). La dernière journée sur Isla a consisté à marcher sur quelques plages et à profiter de l’ambiance de l’auberge. Mais bon, il était temps qu’on parte de l’île.

JOUR 17 : État du Quintana Roo – Isla Mujeres





25 décembre, 6 h 30 du matin, bateau de Isla Holbox vers la terre ferme du Quintana Roo. Les gens continuent de boire leurs bières au petit matin. C’est ça Noël ici. Arrivés à Chiquila, le bus de 7 h 30 n’est jamais arrivé (le conducteur devait certainement être en train de dormir ou de boire sa dernière corona) et il fallait arriver au plus vite sur Isla Mujeres en face de Cancun pour espérer avoir un hôtel en cette période. On est donc allé se renseigner auprès d’un petit vieux à Chiquila qui nous a dit que si on voulait faire un peu de chemin on pouvait toujours réveiller son fils, conducteur de taxi. On est donc allé réveillé son fils, complètement « crudo » (c’est la grosse gueule de bois ici), qui nous a dit tout d’abord qu’il ne pouvait pas conduire après son réveillon difficile. Au bout de cinq minutes, il est quand même ressorti et nous a amené avec deux autres français jusqu’à un embranchement sur la route de Cancun, avec de la grosse musique disco pour le tenir en éveil.

On a repris encore un taxi à la Mexicaine (à 6 dans la voiture) pour rejoindre Cancun et la côte à fric du Mexique, ses plages bleu turquoise, véritable paradis à gringo.

On est arrivé dans la banlieue pauvre de Cancun pour prendre un bateau afin de rejoindre Isla Mujeres (l’île des femmes), petite île en face de Cancun. On a été accueilli par un temps nuajeux, une température plus froide que prévue, une mer bleu turquoise mais un peu froide à cause du mauvais temps. Super pour les Caraïbes. On a pu quand même trouvé une auberge sympa et pas trop chère. Et on a un peu exploré les poissons dans l’eau turquoise. Mais avec le mauvais temps.

JOUR 16 : État du Quintana Roo - Isla Holbox






24 décembre, veille de Noël. Très simplement journée plage. Footing les pieds dans l’eau pour Thomas, sieste et bronzette pour Vanessa. Le soir vers 6 heures, on a voulu faire les malins en allant se baigner au coucher du soleil. L’erreur à ne pas commettre. Cette heure correspond à l’attaque de tous les moustiques tropicaux d’Holbox sur les habitants et touristes en mal de coucher de soleil. Bien sur on n’a pas échappé à la règle. On s’est fait attaqué dès la sortie de l’eau. Il a fallu courir dans les rues car les moustiques suivent les gens et s’agrippent à la peau. Horrible. On s’est littéralement fait dichèqueté le dos et les jambes par ces satanés. Très sympa pour le réveillon. Il a fallu prendre des médicaments achetés en pharmacie pour nous calmer. Le réveillon fut une soirée comme les autres au final, si ce n’est qu’on a pu voir tous les gamins du village aller chercher leurs cadeaux sur la plage centrale du village. Au Mexique, Noël est l’occasion d’aller à la messe une fois de plus mais surtout de faire la fête à partir de minuit jusqu’au petit matin, encore plus qu'au nouvel an.

JOUR 15 : État du Quintana Roo - Isla Holbox






Ce qui fut appréciable à Isla Holbox, ce fut le peu de touristes qu’on a pu croiser en cette période de Noël. Ici, les habitants locaux vivent de la pêche et le peu d’hôtels sont tenus par les italiens (il a fallu faire abstraction de la finale de la coupe du monde pour accepter d’aller loger chez eux…). Et tous les gens des gamins aux personnes agées circulent en voiturettes de golf. On s’est donc dit que cela pouvait être sympa de se louer une petite golf car pour explorer les plages désertes de l’île et la biosphère. On est d’abord passé par toute une zone de maisons et d’hôtels complètement détruite par les ouragans. Hallucinant. Ensuite on a pu rentrer dans la biosphère après quelques kilomètres parcourus sur le sable au bord de l’eau avec la golf car. Et on a laissé la golf car pour aller marcher vers des zones complètement sauvages au bord de l’eau et des centaines d’oiseau (pélicans, cigognes et leurs dérivés). On a pu parcourir une grande partie de l’île avec la golf car et on pouvait aussi atteindre certains endroits déserts à pied. C’est plutôt très plaisant de se retrouver sur des plages désertes, avec de l’eau bleu clair, chaude à 26 degrés, sur du sable blanc bien chaud, à côté de quelques palmiers disséminés n’importe comment. L’après midi, il se peut qu’on ait dormi au bord de l’eau.

JOUR 14 : État du Quintana Roo - Isla Holbox






Ce fut la sale nuit du voyage. On a du patienter à l’auberge de Valladolid jusqu’à 2 heures du matin. Notre bus pour Chiquila était à 2 heures 30. La route vers Chiquila était horrible, cabossée, trouée, bref une bonne route à la mexicaine. Après avoir fait semblant de dormir, on est arrivé au port de Chiquila, désert à cinq heures et demi du matin. On a un peu flippé car à 5 heures et demi, il n’y avait presque personne à Chiquila. En fait, Chiquila est constituée de 10 maisons et d’un port de pêcheurs. Après avoir un peu galéré à trouver l’embarcadère on a enfin pu prendre le bateau à 6 heures du matin pour Chiquila, accompagné des locaux, certains bourrés comme il se doit, tout en assistant au lever du soleil. Sympa.

Arrivés à 7 heures à Isla Holbox, il a fallu trouver un hôtel. La mission.

Il faisait déjà très chaud le matin et les moustiques étaient déjà au rendez-vous. On a bien halluciné quand on est arrivé à Isla Holbox. Toutes les rues sont en sable, beaucoup de maisons sont en bois, des plages désertes de sable blanc à pertes de vue, une eau très claire, une île très sauvage et encore préservée. Il avait du pleuvoir la veille car les rues en sables étaient accompagnées de grosses flaques d’eau (parfois difficile de traverser certaines rues avec les gros sacs). Le village était bien sur mort à cette heure là. On a donc décidé de se diriger vers le camping. Après avoir galéré pendant une heure pour le trouver, on est enfin arrivé sur le lieu magique (tel que c’est décrit dans le routard). Et dans ce lieu magique, et bé, il n’y avait personne. Pas de tentes, pas de propriétaires pour nous recevoir. Merci les bons plans du routard (ce n’était déjà pas la première fois qu’ils se trompaient ces saligauds). Du coup, on est retourné vers le « village » et on s’est finalement retrouvé dans une petite posada à 7 euros par personne la nuit juste à côté de la plage. Après la recherche galère, on s’est pris un éénorme petit dèj en face de la mer.

On a ensuite passé la journée à marcher sur les plages désertes accessibles à pied et aussi à bronzer.